Petits moments de vies, de ma vie. Chaque rencontre, chaque pensée, chaque peine, chaque bonheur me mènent à découvrir mon prochain, à exprimer mon ressenti. Il existe un monde tout autour de moi. Il existe moi dans ce monde. Lorsque je ne ferai plus partie de ce monde, je sais qu'il fera toujours partie de la vie d'un bon nombre de ceux qui le créent pour moi.
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Cécile est partie, toute fragile, toute jolie. Je ne sais que penser, car je n'ai pas vraiment de peine. Elle a traversé dix années de ma vie et puis... elle est partie!
Ses enfants ont pleuré et Béné aussi, mais Cécile est partie dans son paradis où même le bruissement des feuilles dans les grands chênes est une ode pour elle qui ne vivait que de chants d'amour et d'amitié.
Elle me disait : continue de chanter, ta voix est si plaisante. Viens avec moi, tu oubliras tout dans le tumulte enjoué des choeurs qui s'élèvent pour l'éternité. Cette éternité dans laquelle Cécile est partie, toute fragile, toute jolie.
Cécile est partie. Je n'ai pas vraiment de peine, car je l'entends encore chanter une tendre romance qui laisse en mon coeur son doux refrain d'amour et d'amitié.
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